Quelques jours de pluie dans la Haute-Gaspésie
30 septembre au 2 octobre 2021
Depuis que nous sommes arrivés en Haute-Gaspésie, le temps a changé ; le mercure est à la baisse et il pleut presque sans relâche. Nous faisons contre mauvaise fortune bon cœur, et en profitons pour faire la lessive et pour cuisiner.
Jean-Luc nous a préparé un gros chaudron de soupe aux pois, c’est bon pour le moral et pour se réchauffer également. De mon côté, j’ai fait des biscuits doubles chocolat... Mais nous profitons aussi des éclaircies pour aller marcher autour de notre campement.
Finalement, après une journée de pause, nous enfilons nos habits de pluie et allons découvrir les attraits des villages environnants. C’est le temps de la chasse, et les chasseurs étalent fièrement leurs prises.
Les couleurs d’automne commencent à peine, cependant il y a plusieurs chutes venant se jeter à la mer le long de notre passage. Lorsqu’il ne pleut pas trop, nous arrêtons pour le temps d’une photo.
Bien que nous soyons samedi, il y a peu de restaurants ouverts dans les villages que nous traversons. Nous dénichons finalement une cantine à Tourelles et y rencontrons la propriétaire qui est originaire de Longueuil. Elle a concrétisé son rêve d’avoir un restaurant au bord de la mer et ne semble pas regretter son choix. Les clients, sont en majorité des habitués de l’endroit et ils apprécient sa cuisine et son accueil, tout comme nous.
Sur le chemin du retour, nous arrêtons à la boulangerie Marie 4 poches pour acheter du pain et une tarte au caramel et aux noix, qui donne l’eau à la bouche !
Notre prochain arrêt est le marché public de Cap-Chat. C’est la dernière journée de la saison et fort heureusement, l’activité se passe dans l’aréna. On y découvre plusieurs kiosques de fruits et légumes, d’artisanat de produits locaux. Nous nous laissons tenter par une assiette de cipaille. C’est la première fois que nous avons la chance d’y goûter et c’est très bon !
Le cipaille est un plat de la cuisine québécoise d’origine anglaise d’Angleterre, soit sea pie, un gros pâté de viande en croûte fait pour les navires transatlantiques. Le mot est parfois orthographié sipaille, aussi appelé cipâte ou six-pâtes.
La cuisinière était gênée de nous servir le fond du plat, car il ne restait pas de pâte. Pour nous, comme c’est notre première expérience, nous étions contents de manger le fond, qui est souvent plus goûteux !
À notre retour au camping, nous mettons nos habits de pluie à sécher et Jean-Luc s’active aux fourneaux pour nous concocter des coquilles St-Jacques avec les fruits de mer que nous avons achetés à la poissonnerie Bertrand Desbois de Matane. Un pur délice ! Nous goûterons aussi au pâté de flétan que nous avons acheté au même endroit. Après notre excursion en moto à 8 degrés Celsius, un bon repas, un bon verre de vin et un dessert divin nous feront le plus grand bien !
Derniers commentaires
Merci de nous avoir fait voyager avec vous toutes ces années ☺️
Y avait pas de bûches 🙄😅
Un test de goût au whisky à 10h30 le matin..ca réveille !!
Ca passe assez serré !!.