Joshua tree
22 au 24 octobre
Pour la suite de notre grand voyage, nous nous rendons dans la région de Joshua tree en Californie. Nous avons réservé un camping dans une petite ville se nommant « Twentynine palms ». Nous l’avons choisi avec une piscine, car nous entrons en région désertique et il devrait faire chaud (autour de 30 degrés Celsius) pour les prochains jours.
Le paysage change au fur et à mesure que nous approchons de notre destination. Ici, il n’y a pas de beau gazon devant les maisons. Les plus riches ont de l’asphalte ou du ciment. Les autres, de la terre battue et quelques cactus, pour faire un aménagement paysager. Les quelques villages rencontrés ont souvent des commerces qui ont l’air très anciens.
La raison principale de notre présence ici, c’est que nous voulons découvrir le parc national de Joshua tree. Comme le dit son nom, nous y trouvons cet arbre bizarre qui dans les premières phases de sa croissance ressemble plus à une fougère extravagante, mais qui peut devenir un arbre au tronc solide et mesurer une vingtaine de pieds de haut.
Le parc a environ 100km de longueur et de largeur. Dans cet espace, nous traversons plusieurs zones différentes qui sont plus chaudes ou plus froides et où la faune varie parfois brutalement. Par exemple, au « Keys view », un point d’observation situé à 5 185 pieds d’altitude, il y avait un vent très fort et j’ai dû mettre un second manteau. De ce point de vue, nous pouvons voir trois états américains ; le Nevada, l’Arizona et la Californie. Nous pouvons aussi voir la faille de San Andreas. Un peu plus tard, nous avions l’impression de nous promener dans une sécheuse, tellement l’air était chaud dans la région du « Cotton wood visitor center » (environ 3 000 pieds d’altitude). Ensuite, nous avons roulé pendant plusieurs kilomètres dans une forêt de Joshua tree, puis, il n’y en avait plus, mais nous étions entourés de cactus Cholla. (voir les 2 films en annexe).
C’est une expérience hors du commun que de rouler ainsi dans un désert. C’est intimidant de se sentir si petit et si loin de tout. À notre grande surprise, plusieurs variétés de plantes y poussent et quelques animaux arrivent à y vivre. J’avais également imaginé que les routes seraient droites et que le terrain ne serait pas accidenté. J’avais tout faux. Le chemin fait de doux zigzags, chaque détour nous présentant un nouveau paysage. Et que dire des rochers, monticules et montagnes aux formes surprenantes, tout au long de notre chemin. Certains rochers semblent défier les lois de la physique, d’autres, comme parfois les nuages, ont des formes particulières (le rocher crâne par exemple).
Comme la mer, le désert est un endroit inhospitalier et de s’y aventurer n’est pas sans danger. Mais par-dessus tout, ce que j’aime du désert ainsi que de la mer, c’est qu’ils nous donnent l’impression d’avoir une vue sur l’infini.
Derniers commentaires
Merci de nous avoir fait voyager avec vous toutes ces années ☺️
Y avait pas de bûches 🙄😅
Un test de goût au whisky à 10h30 le matin..ca réveille !!
Ca passe assez serré !!.