Virée en moto Colorado
9 au 12 septembre
C’est maintenant le frigo qui fait des siennes ; il ne fonctionne plus au gaz, seulement à l’électricité. Comme nous avons déjà eu un tel problème, nous ne sommes pas stressés. Nous laissons le VR dans un camping, en entreposage, tandis que nous ferons une virée de quelques jours en moto dans les montagnes du Colorado.
Nous débutons notre première journée avec une visite du « Black Canyon state park ». Nous y cassons la croûte en appréciant la beauté surprenante de l’endroit.
Par la suite, nous avons roulé sur la « Million Dollar Road ». Cette route infernale est nommée ainsi parce qu’elle aurait coûté un million de dollars par mile à construire. Aussi nommée la route 550, c’est une série de montées et de courbes serrées offrant à l’occasion de beaux paysages. Elle est surtout empruntée par les jeeps et les motocross en cette saison et par les motocyclettes durant l’été. Il faut demeurer attentif, sinon elle peut être dangereuse.
Par cette route nous accédons aux villes de Ouray, puis de Silverton où nous passerons la nuit dans un motel. Ces deux villes nous ont charmées et attirent les touristes ayant le goût de la découverte et de l’aventure. La ville de Silverton a beaucoup d’histoire. Les édifices ont été bien préservés et la plupart des rues ne sont pas asphaltées ce qui lui donne un cachet rustique.
Notre seconde journée nous amène à Telluride, une charmante ville de villégiature où le téléphérique menant à la montagne de ski est gratuit. Nous l’empruntons avec plaisir pour découvrir les paysages spectaculaires des alentours.
Ensuite direction Gateway où Jean-Luc nous a déniché un charmant rbnb. Pour s’y rendre, il faut encore prendre une route panoramique, une affiche nous apprend que c’est la seconde route panoramique du Colorado. Et ce n’est pas pour rien. Nous roulons sur une distance d’au moins 40 km dans le fond d’un Canyon de pierres rouges. C’est un sentiment nouveau pour nous de rouler entre des parois rocheuses si rapprochées. La seule fois que nous sommes descendus dans un canyon auparavant, c’était en bateau.
Quand nous arrivons chez notre hôte, elle nous annonce que nous aurons la maison à nous tout seuls. Nous en sommes bien contents, car c’est un endroit fabuleux, une jolie maison en terre cuite directement dans le canyon. Les plus proches voisins sont à plusieurs kilomètres.
Jodi nous suggère un restaurant ; le « Paradox grill », nous y avons fait un repas de roi. Par la suite, nous retournons chez elle, et elle nous donne ses dernières instructions avant de partir. Nous nous empressons de prendre nos douches et relaxons en regardant le soleil disparaître du canyon, et l’orage qui débute. L’orage est différent de chez nous, le grondement dure longtemps et les éclairs sont aveuglants.
Tout à coup ! C’est le noir total. Plus d’électricité. Cette panne est probablement causée par l’orage. Il fait très noir et l’on n’y voit rien. Jean-Luc et moi utilisons la lueur de nos téléphones pour nous déplacer et comme nous avons eu une grosse journée et qu’il est 20 h 37, nous décidons de nous coucher. Le sommeil ne vient pas tout de suite, car les éclairs illuminent constamment la chambre.
Le lendemain matin, nous n’avons toujours pas d’électricité, nous nous installons dans le salon et regardons le soleil se lever dans le canyon en grignotant notre déjeuner. Puis nous reprenons notre route vers la prochaine aventure.
Cette fois, c’est moi qui ai réservé une chambre d’hôtel à Aspen. C’est une charmante ville construite juste en bas de la montagne de ski. Jean-Luc débute son séjour avec une baignade, bien méritée. En plus, l’hôtel où nous logeons nous offre un verre de vin en fin d’après-midi, dans le lobby et le déjeuner du lendemain matin. Mais pour ce soir, nous voulons prendre un bon repas italien, on nous suggère l’Hostaria qui s’avère être un excellent choix. Par la suite, nous marchons dans les rues de la ville.
La température à Aspen à notre réveil est de 5 degrés. Nous prenons notre temps avant de partir, car nous devons emprunter l’« Independence pass ». C’est une route traversant les montagnes et montant à une altitude de plus 12 000 pieds. Il y fait certainement plus froid qu’en ville. Nous espérons que la chaussée ne sera pas glacée lors de notre passage.
La chance nous sourit encore, car bien qu’il y eût un peu de neige sur l’herbe et de givre dans les arbres, la chaussée était bien sèche pour notre traversée.
Derniers commentaires
Merci de nous avoir fait voyager avec vous toutes ces années ☺️
Y avait pas de bûches 🙄😅
Un test de goût au whisky à 10h30 le matin..ca réveille !!
Ca passe assez serré !!.