Passer San Francisco

14 octobre

Nous avons une grosse journée devant nous. Notre objectif est de descendre plus bas que Nappa Valley et les feux, de traverser la ville de San Francisco et de se trouver un endroit où passer la nuit.

Nous ne savons pas si la route que nous comptons prendre sera fermée et si nous aurons plusieurs détours à faire. Nous pensons que puisqu’on est samedi, il y aura moins de trafic et que San Francisco sera peut-être plus facile à traverser. Toutefois, comme c’est la fin de semaine, il sera difficile de se trouver un camping.

Nous démarrons vers 8 h et arrivons rapidement dans la fumée occasionnés par les différents feux. Nous sommes chanceux, car la route 101 n’est pas fermée, mais à certains endroits nous voyons que l’herbe a brûlé des deux côtés de la route et il y a encore de la fumée qui s’en dégage.

Ici et là, des équipes de policiers ou de pompiers qui se déplacent en groupe ou sont placées stratégiquement. Nous apercevons même un champ utilisé pour loger les équipes de pompiers ; en effet plusieurs camions y sont garés et des tentes toutes semblables, montées en rang d’oignon.

Tout se passe bien pour nous pour cette étape de notre voyage. Il n’y a pas beaucoup de trafic et nous faisons du bon temps. Il n’y a toutefois pas beaucoup d’endroits pour s’arrêter manger le long de la route, nous dînerons aux tartines de beurre d’arachide que j’ai cuisiné vite fait, sans nous arrêter.

En arrivant à San Francisco, Jean-Luc s’impatiente avec le GPS qui veut lui faire éviter la ville alors que lui désire la traverser et emprunter le pont Golden Gate. Heureusement, un policier vient à notre aide et nous indique le chemin à suivre.

Nous faisons donc notre grande entrée par le pont Golden Gate, voyons au passage l’île de la prison Alcatraz, nous emmêlons un peu dans le centre-ville puis empruntons une série de grandes avenues bordées de jolies maisons de toutes les couleurs. Le peu que nous avons vu de San Francisco nous a mis en appétit pour un prochain voyage. Mais certainement pas en VR.

Nous avons enfin traversé la ville et ses banlieues et arrêtons pour nous trouver un camping. Nous avions bien pensé que ce serait difficile. Les sites Internet ne nous permettent pas de réserver un site pour la journée même, quand nous appelons au camping directement, c’est un répondeur que nous attrapons. Après plusieurs démarches infructueuses et frustrantes, c’est finalement dans un Pilot (arrêt pour camions) que nous passerons la nuit. Nous pouvons nous installer devant les pompes à gaz. C’est un endroit plutôt bruyant, mais à notre grande surprise, très sécuritaire. Un policier est même venu prendre nos coordonnées et nous assurer qu’il veillerait sur notre véhicule. Après cette longue journée de route, nous dormons comme des souches.

Commentaires

17.10.2017 18:24

Roselyne

Heureux d’avoir de vos nouvelles.😘