Alaska

23 au 25 septembre

Nous laissons notre VR en entreposage pour la semaine que durera la croisière. Carole et Michael nous font bien rire en venant nous chercher en robe de chambre, pour nous conduire au traversier qui nous mènera à Vancouver. Nous avions pensé prendre l’hydravion, mais leur limite de bagage (50 lb pour nous deux) était trop limitée et ne nous permettait pas d’apporter tout ce dont nous aurons besoin.

Notre traversée vers Vancouver se passe bien. Tellement que Jean-Luc décide de ne pas utiliser les timbres contre le mal de mer, qu’il avait apportés. Comme l’autobus qui va vers la place du Canada est plein à craquer, c’est finalement en taxi que nous nous y rendrons. Le chauffeur de taxi est très sympathique. Il a également un rire très particulier que nous découvrons tout de suite lorsque Jean-Luc lui demande de nous conduire à Montréal. Il est aussi très connaissant en ce qui a trait au hockey. Jean-Luc et lui en discutent tout le long de la course.

Arrivés à la place du Canada, notre bateau est le premier en ligne, mais il y a d’autres croisières qui partent d’ici ce matin. Nous faisons la ligne, empruntons divers serpentins et attendons patiemment notre tour dans la salle d’attente. Nous utilisons également la carte Nexus pour passer plus vite à la douane. Tout se passe très bien et nous embarquons à 12 h 30.

Notre chambre est parfaite avec un petit balcon et toutes les commodités. Nous y laissons nos bagages et partons à la découverte du bateau, histoire de nous repérer un peu. Comme nous ne sommes pas habitués à faire des croisières, nous avons beaucoup à apprendre. Nous repérons rapidement la piscine et les bains chauds et décidons d’aller faire une saucette tandis que le bateau est encore amarré et qu’il ne fait pas trop froid.

Nous retournons donc à notre chambre pour vider les bagages et prendre connaissance des documents qu’on nous a laissés. Nous constatons que nous avons droit à 2 repas gratuits dans des restaurants du bateau, que nous avons une carte cadeau pour 50 $ de boisson et qu’en plus nous avons droit à 15 consommations par jour (chacun). Nous testons ces consommations à la piscine une fois notre baignade terminée.

Pour le souper, nous avions demandé de manger à une table de 8 personnes, mais ce n’est pas ce qui nous a été attribué. Nous nous retrouvons à une table de 4 avec un charmant couple d’Anglais. Eux aussi sont déçus et le mentionnent à notre serveur, qui en cours de repas nous avise que dès demain, nous serons six.

Le service et les repas à bord sont excellents, nous finissons la soirée à un charmant bar. Le bateau a quitté le port vers 17 h et Jean-Luc tient bon, mais il faut dire que la mer est belle pour l’instant.

Nous sommes moins chanceux le lendemain, elle est plus agitée, il pleut et il y a également du brouillard. En plus, nous passons toute cette journée en mer, ce sera un vrai test que Jean-Luc et moi passons haut la main.

Il y a plusieurs activités à faire à bord, mais nous n’y assistons pas encore beaucoup, car nous avons du repérage à faire. Nous retournons à la piscine, qui est maintenant couverte pour plus de confort puis nous nous préparons pour la soirée de gala. Nous sommes effectivement 6 à table, en plus de notre couple d’Anglais, deux Canadiens (frère et sœur) se sont joints à nous. Nous discutons longuement. Tellement que nous sommes presque les derniers à quitter la salle à manger.

Ce soir, il y a un toast de bienvenue et un spectacle au programme. Nous y assistons et en sommes ravis. Par la suite, nous cherchons le petit bar où nous avions pris un verre hier soir et ne le trouvons pas. Il faut dire qu’il y en a plusieurs à bord et qu’ils se ressemblent tous un peu.

Nous retournons donc à notre chambre pour la nuit. Nous gagnerons à nouveau une heure cette nuit, en entrant en Alaska, ce qui nous donne 4 heures de différence avec le Québec.

Lundi matin, nous avons moins de brume qu’hier et en profitons pour faire quelques photos de la côte, à partir de notre balcon.

Après le déjeuner, nous nous rendons au pont de la promenade, pour prendre encore quelques clichés, de l’autre côté du navire. Lors de notre observation, je vois un aileron noir disparaître dans l’eau. Je le dis à Jean-Luc et tout de suite après, nous voyons la queue d’une baleine faisant une plongée. Nous n’avons pas été assez vite pour en prendre une photo, mais sommes contents d’en avoir été témoins.